BILAN DE L’ATELIER SISMO 2018-2018

BILAN DE L’ATELIER SISMO 2018-2018

Au cours de cette année, les élèves de l’atelier Sismologie ont accompli beaucoup en bien peu de temps.

Si à première vue, l’atelier est perçu par beaucoup comme deux heures tendues un mardi après-midi de 15 heures à 17 heures interrompues par un goûter, il est en réalité un moment de travail cordial et de bonne entente qui n’en est pas moins d’une  efficacité débordante due à un enthousiasme de ses membres. Afin de démontrer cette efficacité, retraçons  les évènements  qui ont eu lieu dans la salle C307 tous les mardis de 15h à 17h sous la supervision de l’hyper motivée Mme Bigot-Cormier. L’année a été marquée par des études de séismes en mer, de recherches sismiques sur Mars et sur la Lune ainsi que par un concours divisé en 3 épreuves.

En effet, nous avons étudié des séismes en fonction du mouvement des eaux. La plus importante tantôt sur sa taille, tantôt sur le scepticisme que nous avons éprouvé vis-à-vis de sa théorie est un projet que nous avons baptisé SeisLune. Ce projet, qui (comme je l’espère vous l’aurez remarqué) est composé des mots ‘’séisme’’ et ‘’Lune’’ est basé sur une théorie, que nous nommerons aujourd’hui d’abracadabrantesque sinon de fumeuse, faite par des Japonais qui prétend que les marées (rythmées par les pleines Lunes et les nouvelles Lunes, lors de l’alignement des trois astres Terre-Lune-Soleil) pourraient amplifier les séismes se produisant au niveau des zones de subduction. Sur les 44 dates que nous avons prélevées en 2 ans, seulement une soit approximativement 2,27 % corrobore avec cette ‘’théorie’’… Affaire à suivre !

La deuxième étude, quant à elle, est bien plus éphémère. Elle consistait à l’analyse de données Mermaid, les stations sismologiques déposées en mer. Elles plongent à 1500m de profondeur sous l’eau et s’il y a un séisme, la mermaid remonte immédiatement pour prévenir la station en surface. Le Lycée Français de Shanghai possédant une mermaid nommée LOL (Longyu & Ondes au Lycée Français de Shanghai et non pas Laugh Out Loud comme pourrait l’imaginer les esprits tordus), nous avons étudié ses trajectoires ainsi que ses sismogrammes.

Le groupe sismo ne s’est pas arrêté là : après la mer, nous avons étudié la sismologie lunaire ainsi que celle de Mars. Cette-dernière, beaucoup plus imposante que l’autre est basée sur un projet ambitieux de la NASA baptisé « Insight Mars » qui consiste à envoyer une navette qui déposera (si tout va bien) en novembre 2018 un module sur Mars qui a entre autres une station sismologique (SEIS). Dans ce beau projet, nous avons été les pionniers à analyser des simulations de signaux proposées par les chercheurs de l’institut de Physique du Globe de Paris, afin d’être prêts lors de l’arrivée des données réelles début 2019. La navette est partie le 5 mai de Californie pour un voyage de 6 mois. Le décollage de ce projet ambitieux a été un succès et nous offre une liberté nouvelle, celle de savoir que l’on peut enfin étudier la structure interne de Mars. Voici encore un exemple de l’Histoire qui se renouvelle car Périclès nous a prévenu : « N’est de courage sans liberté ni de liberté sans courage. »

Nous avons aussi travaillé sur un autre astre : notre bonne vieille Lune. Ce projet nous a permis d’étudier par les impacts de modules lunaires en surface de cet astre, la vitesse des ondes sismiques sur la Lune. En utilisant le logiciel sismologique « Educarte Moon » nous avons pu observer la disposition des stations lunaires et leur localisation, déposées là lors des missions Apollo. Nous avons aussi utilisé les données lunaires pour calculer la vitesse de propagation des ondes pour les comparer à celles de la Terre (que nous avions étudiées en cours de SVT). Ceci nous a permis de déterminer les différents types de roches.

Aussi, un concours a animé notre année, le concours « Ça Bouge » (PROZAP), divisé en trois épreuves que nous avons rendus respectivement le 1er décembre, le 15 avril et le 15 mai. Le premier portait sur le Mexique et le Popocatépetl, le volcan situé à quelques dizaines de kilomètres de Mexico, en particulier. Le second ciblait les volcans, les séismes ainsi que la zone de subduction du Vanuatu (et les milieux de vies situés à proximité que cette sismicité influence). Le dernier était un sujet libre, Nous avons décidé de travailler sur Taiwan et ses zones à risques, projet pour lequel nous avons puisé dans le voyage annuel des quatrièmes du LFS.

En conclusion, l’année n’a pas été, pour l’atelier sismo, de tout repos : nous avons étudié des séismes liés à la mer ainsi que des séismes sur des astres différents (Lune, Mars, Terre). Notre année a surtout été couronnée par les lauriers inoubliables de la victoire d’un concours qui ne font qu’insister sur notre efficacité que nous ne cessons de prôner.

Benjamin Bourdinière et les autres !

SISMO

L’équipe au complet !